La piste du noyau de l’amygdale en sexologie masculine
A l’occasion d’un webinar (08-12-2020) portant sur les nouvelles recommandations françaises au niveau du déficit en testostérone, le Dr Pierre Desvaux attire mon attention sur le fait que l’amygdale à deux fonctions qui semblent antinomiques : la première est l’activation d’un état d’alerte face à un danger et la deuxième est celle du décodage d’une image comme étant érotique. Des études par IRM ont identifié l’hippocampe et l’amygdale comme des zones clés de la fonctionnalité de la testostérone au cours des stimulations affectives et sociales. Ces deux localisations jouent un rôle central dans les mécanismes physiopathologiques de l’anxiété, de la réponse au stress et de la dépression.
La sexualité est le produit d’une interaction complexe entre des processus cognitifs et psychologiques et des mécanismes neurophysiologiques et biochimiques. La piste de l’amygdale sera à mettre en lien avec un déficit en testostérone, l’anxiété et la dépression.
Le Dr Pierre Desvaux nous rappelle que peu d’études ont été consacrées au déficit en testostérone au cours de l’anxiété et de la dépression. Il reprend une méta-analyse qui a montré un effet positif du traitement par la testostérone chez les patients dépressifs en déficit de testostérone. (Méta-analyse réalisée par A. Wather en 2019 reprenant 27 études).
Piste à suivre …
N’hésitez pas à revenir vers moi si vous trouvez une étude en lien avec le DT et l’anxiété et/ou la dépression.