Cancer – vie et santé sexuelle – un référentiel pour les soins de support – AFSOS
Un référentiel pour qui ?
- « L’accès à l’information pour les malades et proches est un droit des malades (loi Kouchner) et une obligation pour les professionnels (exigence légale, éthique et déontologique). Tous les soignants de 1ère et de 2ème ligne doivent s’informer sur la santé sexuelle et les besoins / demandes ainsi que participer à donner la juste information ou à orienter.
- A tous les stades évolutifs de la maladie, on ne peut préjuger des attentes intimes des malades, y compris en stade palliatif, où l’affectif prime souvent sur le corporel. »
2/3
2/3 des patients ayant eu un diagnostic de cancer souhaite des informations, des conseils voir un suivi au niveau de leur vie intime et sexuelle.
« 1/3 des patients dit que la sexualité n’est pas ou plus leur préoccupation, l’information simple fait partie des droits du patient.
1/3 des patients présente des troubles dont le traitement est très facile et accessible, surtout s’il sont abordés précocement.
1/3 des patients souffre de troubles plus complexes pour lesquels il existe également des solutions adaptées. »
3 dimensions «sexuelles» à toujours analyser
– fonctionnement (excitation sexuelle, rapport sexuel, orgasme),
– désir (intérêt pour l’activité sexuelle),
– satisfaction (appréciation globale de sa vie sexuelle).
-> dysfonctions que si demande, plainte ou souffrance (malade / partenaire)
Constat
« Si quasiment tous les patients sont demandeurs d’information, la priorité et la demande de traitement restent très hétérogènes, variables et évolutives en fonction de paramètres multifactoriels médicaux et non médicaux (malades, partenaires, âge, vie sexuelle antérieure, état de santé globale, effets secondaires et séquelles, évolution du cancer, ressources personnelles et externes, partenaire, priorités de vie et temporalité…). Dans la vraie vie, la vie sexuelle reste facultative et change singulièrement selon les individus et les couples. »